
« Qu’est-ce qu’il se passe aujourd’hui ? »
« C’est la seule question essentielle que le journaliste doit poser », lance d’emblée le philosophe Alain Finkielkraut devant les étudiants de l’ESJ Paris ce mardi 18 novembre.
Pendant plus d’une heure d’échanges, il insiste sur leur rôle majeur, « tout autant difficile qu’indispensable » : être les porteurs des vérités factuelles.
« C’est pour un journaliste une exigence. Il doit s’efforcer de résister aux pressions que peut exercer sur lui l’idéologie, y compris celle qui est liée aux intentions les plus louables, résister à la tentation compassionnelle, et s’en tenir à sa mission principale : énoncer les vérités telles qu’elles sont, les problématiser peut-être, mais les rendre dans leur intégralité, pour rester lui-même intègre. »
Enfin, il rappelle la maxime de Charles Péguy, à faire sienne pour tout journaliste : « Dire ce que l’on voit, et surtout, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ».








