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Système LMD et ECTS

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Le système LMD

Pour les étudiants en formation longue, le système dit « LMD », licence (Bac+3), master (Bac+5), doctorat, dit aussi « Processus de Bologne », norme européenne, est appliqué à l’ESJ.

​Depuis la rentrée 2008/2009, les étudiants de l’ESJ Paris peuvent obtenir les documents EUROPASS leur permettant de poursuivre des études dans d’autres établissements européens

(l’application du processus est laissée à l’entière appréciation des établissements d’accueil toutefois).

Depuis la rentrée 2013/2014, le système LMD est strictement appliqué, sauf exception, dès qu'elle est en faveur des étudiants.

 

Qu’est ce que la réforme « LMD » ?

​Depuis la rentrée 2006/2007, la réforme « LMD » (lequel terme n’est d’ailleurs utilisé qu’en France !) a été progressivement mise en place à l’ESJ Paris.

​Les grands principes de la réforme, en résumé :

• Les diplômes sont les mêmes dans les plus de 65 pays signataires (Europe, Corée, etc)

• Les étudiants peuvent passer d’un établissement à un autre, dans la limite des places disponibles et des éventuels concours

• Les crédits académiques (ECTS) peuvent être gagnés dans des établissements différents

• Le système de notation évolue.La réforme est appliquée de façon inégale à ce jour en France, tant par l’Education Nationale que par l’enseignement privé.

Que deviennent les diplômes ?

La réforme LMD, soit « licence, mastère, doctorat » est applicable à tous les diplômes et obligatoire depuis 2010, notons que ces titres sont, de façon aberrante et contradiction avec l'esprit du Traité, réservés à l'Etat en

France, sauf exception.

Les diplômes deviennent les suivants :

• le Deug 1ère année devient Licence 1 (L1)

• le Deug 2ème année devient Licence 2 (L2)

• la Licence devient Licence ou Licence 3 (L3) en France (Bachelor en Europe et dans le privé)

• la Maitrise devient Master I (titre uniquement utilisé en France, soit M1, ou Mastère 1, dans le privé)

• la DEA et DESS disparaissent et deviennent Master II (Master en Europe, soit M2)

La réforme LMD, le processus de Bologne

​Lancé le 25 mai 1998, à la Sorbonne, à l’initiative du ministre français de l’Education Nationale, Claude Allègre), le processus appelé ultérieurement «de Bologne» a pour objectif de favoriser les échanges universitaires (étudiants, enseignants et chercheurs) et de faire converger les systèmes universitaires vers des niveaux de référence communs.

L’initiative est progressivement reprise et développée par la plupart des gouvernements et des universités européens.

Chaque système universitaire s’intègre dans le processus selon des modalités qu’il choisit librement.

​Lors de la conférence de Bologne du 19 juin 1999, 29 pays signent la convention qui identifie six actions à mener avant la mise en place définitive en 2010 :

​1. Un système facilement compréhensible, comparable et lisible, facilitant la reconnaissance internationale des diplômes et qualifications.

​2. Des formations sur un premier cycle destiné au marché du travail (de 3 ans au moins) et un deuxième cycle nécessitant l’achèvement du premier.

​3. Des formations validées par un système d’accumulation de crédits transférables entre établissements.

​4. Une mobilité facilitée pour les étudiants, enseignants et chercheurs (avec la création d'ERASMUS).

​5. Une coopération en matière d’assurance de la qualité des enseignements.

​6. Une dimension véritablement européenne à l’enseignement supérieur.

Suivent des conférences et rencontres ministérielles à Salamanque (mars 2001), à Prague (mai 2001), à Berlin, (septembre 2003) où les ministres décident d’accélérer le processus et de l’étendre au cycle doctoral afin d’approfondir les liens entre l’espace européen de l’enseignement supérieur et celui de la recherche.

Trois objectifs impératifs avaient été fixés pour 2005 :

  • ​Mise en place d’un système en deux cycles, délivrance gratuite et automatique d’un supplément au diplôme, démarrage de la mise en place d’un système d’assurance de la qualité. Les organisations suivantes sont également engagées dans la mise en place du processus : ESIB, EUA, EURASHE, EI, ENQA, UNICE ainsi que bien sûr le Conseil de l’Europe, la Commission européenne et l’UNESCO.(source Wikipédia)

ECTS

​Les principales mesures sont :

​• Adoption d’un système de diplômes facilement lisibles et comparables,

​• Adoption d’un système qui se fonde essentiellement sur deux cursus, avant et après la licence.

​• L’accès au deuxième cursus nécessite d’avoir achevé le premier cursus, d’une durée minimale de trois ans.

​• Les diplômes délivrés au terme du premier cursus correspondront à un niveau de qualification approprié pour l’insertion sur le marché du travail européen.

​• Mise en place d’un système de crédits – ECTS – comme moyen approprié pour promouvoir la mobilité des étudiants le plus largement possible.

 

VAE

​Les crédits pourraient également être acquis en dehors du système de l’enseignement supérieur, y compris par l’éducation tout au long de la vie (VAE),

• Promotion de la mobilité en surmontant les obstacles à la libre circulation,

​• Promotion de la coopération européenne en matière d’évaluation de la qualité, dans la perspective de l’élaboration de critères et de méthodologies comparables.

​• Promotion de la nécessaire dimension européenne dans l’enseignement supérieur, notamment en ce qui concerne l’élaboration de programmes d’études, la coopération entre établissements, les programmes de mobilité et les programmes intégrés d’étude, de formation et de recherche.

Les heures et les crédits ECTS

Chaque étudiant doit valider 1440 heures académiques pour valider une année, soit 60 crédits ECTS.

Les 1440 heures se découpent en :

- 300 à 480 heures de cours présentiels, validées par l’assiduité et le contrôle continu.

- Le solde des heures est réparti entre stages, travail personnel, travail de recherche, travail en groupe, projet éducatif individuel, points dont la répartition est fixée et suivie par l’établissement.

 

​Les étudiants entrants gardent leurs acquis universitaires ou assimilés (classes préparatoires). Ils se voient en fin d’année validée attribuée 60 ECTS («European Credit Transfert System ») ajoutés à ceux accumulés à leur entrée à l’école.

​​​​Ce total de 60 ECTS correspond à une estimation de 1 500 heures de travail, incluant cours, recherches, travail personnel et stage.

​Pour les stagiaires en formations courtes, les ECTS leur sont délivrés au prorata des heures de formation suivies.

 

Les objectifs :

​​L’ECTS permet la reconnaissance académique des périodes d’études réalisées à l’étranger et permet de développer qualitativement la mobilité des étudiants en Europe.

 

​​Les crédits

​Des crédits sont attribués à toutes les composantes d’un programme d’études (modules, cours, stages, dissertations, thèse...) en fonction de la quantité de travail que chaque activité requiert.Les crédits reflètent la ​​charge de travail de l’étudiant pour chaque unité d’enseignement choisie ( temps passé à assister aux cours, à participer à des séminaires, à étudier de manière indépendante, à se préparer et se soumettre aux examens...).

L’ECTS repose sur la convention selon laquelle le travail à fournir par un étudiant à plein temps pendant une année universitaire correspond à 60 crédits. L’étudiant obtient les crédits ECTS après l’achèvement complet du travail à réaliser et s’il a subit avec succès le contrôle des connaissances.

Les documents de l’ECTS

Le guide ECTS :

Descriptif de l’organisation et du contenu des études offertes par l’établissement et du mode de contrôle des connaissances.

Le contrat d’études comprend la liste des cours à suivre. Il est signé par l’étudiant et les deux établissements concernés avant le départ de l’étudiant. Il doit être actualisé en cas de changement de cours après l’arrivée dans l’établissement d’accueil.Le relevé de notes EUROPASS présente les résultats de l’étudiant avec la liste des cours suivis, les crédits obtenus, les notes locales et les grades ECTS correspondants. Le relevé de notes de l’étudiant sortant doit être émis par l’établissement d’origine avant son départ, et celui de l’étudiant entrant par l’établissement d’accueil au terme de la période d’études. Chacune des années du cursus ESJ donne lieu à l’attribution de 60 ECTS.Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le portail de l’Union européenne.

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